Visite d’échange à PUGSADA: Pémices d’une collaboration dans le cadre de la lutte contre les mariages précoces et/ ou forcés au Burkina Faso!

Une délégation d’Amnesty International Burkina Faso composée du Directeur Exécutif Yves Boukary Traore, du coordonnateur Croissance et Activismeet de la Coordonnatrice Jeunes et Genre s’est rendue le 16 Décembre 2013 au siège de l’ADEP pour une rencontre de travail qui a duré de 2h avec Mme LOUGUE Hortense Coordonnatrice d’ADEP et une dizaine de ses collaborateurs en vue d’échanger autour des prémices d’une collaboration dans le cadre de la campagne My Body My Rights (MBMR) sur les Droits Sexuels et Reproductifs en lien avec les mariages précoces et/ ou forcés.

Séance d’échange avec le personnel de ADEP

Cette rencontre a commencé par la présentation des deux structures respectives. L’Association d’Appui et d’Éveil Pugsada (ADEP) œuvre pour l’amélioration du statut et des conditions de vie de la jeune fille, notamment par le développement de l’exercice de ses droits et par le renforcement de ses capacités afin de lui permettre de prendre une place significative au sein de la société.

Abordant le vif du sujet, un exposé a été fait d’un évènement le 14 Février 2014 à travers une cérémonie officielle de remise de Fleurs à des jeunes filles victimes de mariage précoce et des visites de plaidoyer-lobbying auprès d’autorités (Ministre des Droits Humains et de la Promotion Civique, Ministre de la Promotion de la Femme et du Genre…) qu’Amnesty International Burkina Faso compte réaliser en collaboration avec Amnesty International Canada Francophone. Ainsi donc, l’Association Pugsada a été identifiée par Amnesty International Burkina Faso pour être la bénéficiaire des fleurs collectées à partir du Canada, qu’elle va réattribuer lors de ladite cérémonie officielle du 14 Février 2014 aux jeunes filles qu’elle prend en charge.

L’association intervient dans 6 zones différentes à travers le Burkina Faso notamment dans la province du BULKIEMDE, du KADIOGO, de l’OUBRITENGA, du SANMATENGA, du BAZEGA et du YATENGA et accepte volontiers à travers la voix de sa Coordonnatrice d’être porte-parole de toutes les filles victimes de mariage précoce au Burkina Faso. 

Photo de famille!